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Lancement des travaux pour le plan d’investissement montagne à Chamonix

Lancement des travaux pour le plan d’investissement montagne à Chamonix

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au Tourisme et Joël Giraud son homologue à la Ruralité ont rencontré les acteurs de la montagne à Chamonix jeudi 11 mars pour une première concertation. Le plan de relance en montagne vise une offre touristique plus verte, plus diversifiée et plus compétitive.

Chamonix, capitale mondiale du ski et de l’alpinisme, a accueilli les premières réunions de lancement des travaux du plan investissement montagne, annoncé début février par le Premier ministre.

Les grands représentants de filière, acteurs économiques, fédérations de pratiquants, associations environnementales, ont répondu présent pour échanger avec les membres du gouvernement.

Les aides devraient s’adresser de manière prioritaire à la rénovation/transformation du parc d’hébergements touristiques, à la diversification et la digitalisation de l’offre de loisirs et à la transition environnementale.

Joel Giraud a confirmé que la suite des Concertations se fera massif par massif et qu’en mai 2021 un comité interministériel statuera sur les différents projets territoriaux qui seront remontés.

Jean-Baptiste Lemoyne a précisé que la démarche générale du gouvernement « se compose de 2 piliers : d’abord réparer, c’est à dire faire face aux conséquences économiques de la crise avec des dispositifs de soutien puis se projeter vers l’avenir. »
Pour cette deuxième phase, il confirme les orientations annoncées : travailler à la diversification, traiter le sujet de l’hébergement et de la rénovation de l’immobilier touristique, amplifier le tourisme 4 saisons pour adapter la montagne a la crise du changement climatique et la rendre plus résiliente.

A la question concernant les difficultés que rencontrent et que vont continuer à rencontrer les fournisseurs de la montagne jusqu’en 2022, il répond « Nous veillons à combler tous les trous dans la raquette. Le but c’est de faire en sorte qu’ils puissent s’en sortir dans le cadre de leur activité en France mais aussi pour continuer de rayonner à l’international. Nous veillerons à ce que les mesures de soutien se fassent dans la durée. »